Avec Elia Suleiman, Gael García Bernal, Ali Suliman
ES fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie.
Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir « chez soi » ?
Cultivant nombre de talents en l’absence d’une industrie qui pourrait les pérenniser – de Michel Khleifi à Raed Andoni –, le cinéma palestinien trouve en Elia Suleiman le plus légitime et durable de ses hérauts, dût-il être considéré comme citoyen israélien puisque né en 1960 à Nazareth. Sans doute, du point de vue esthétique, cette manière de replier l’artiste sur sa fonction représentative est-elle discutable. Mais on sait les raisons qui font que l’Histoire palestinienne oblige ses créateurs. À charge pour eux d’inventer une forme qui les émancipe à la fois de la tutelle militante dont on les voudrait redevables et du joug historique dont ils sont les victimes.
> FILM + LEÇON DE CINÉMA
Elia Suleiman par Elia SuleimanDi 8 déc 14h30
Animée par Bernard Benoliel
À la suite de la projection du film Intervention divine d'Elia Suleiman